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Décryptage

COP29 : à cinq jours de la fin du sommet, un responsable de l’ONU appelle à «cesser le cirque» alors que les négociations s’enlisent

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Les pays rassemblés à Bakou jusqu’au vendredi 22 novembre peinent à trouver un accord sur les financements climatiques. Alors que l’Union européenne plaide pour un élargissement de la base des contributeurs, notamment à la Chine, certains craignent un sprint final stérile.
Des militants manifestent en faveur de l’énergie renouvelable lors de la COP29 à Bakou, en Azerbaïdjan, le 18 novembre. (Murad Sezer/Reuters)
publié le 18 novembre 2024 à 16h38

Moins d’une petite semaine pour s’entendre : le temps presse à Bakou. Les 197 pays réunis depuis le 11 novembre en Azerbaïdjan, dans le cadre de la 29e conférence des Nations unies sur le climat (COP29), ont officiellement jusqu’à vendredi pour trouver un compromis sur le sujet clé des financements climatiques. Cela fait huit jours que les parties planchent sur le «New Collective Quantified Goals», ce texte fondamental qui doit établir le «nouvel objectif collectif quantité» permettant d’apporter aux pays en développement l’argent nécessaire pour accélérer leur transition climatique. Huit jours durant lesquels, pourtant, aucun chemin d’entente entre les négociateurs ne s’est dessiné. Les pays les plus pauvres, destinataires de cette future aide financière, réclamant un montant global d’au moins 1 000 milliards de dollars annuels – soit dix fois plus que l’objectif collectif en vigueur depuis 2020. Les pays les plus riches, con