C’est la seconde jambe sur laquelle repose cette 29e conférence des Nations unies sur le climat (COP29) en Azerbaïdjan. Elle n’est guère scrutée de près, tant la première, axée sur le nouvel objectif financier fléché pour la transition climatique des pays les plus pauvres, est au cœur des inquiétudes en raison de négociations chancelantes. Mais elle n’en demeure pas moins essentielle. Et à son tour, tremblante. Baptisée «programme de travail sur l’atténuation» dans le jargon onusien, son but est de «renforcer d’urgence l’ambition et la mise en œuvre» des politiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre «au cours de cette décennie critique». Autrement dit, de booster les engagements climatiques de toutes les nations, qui ne sont clairement pas sur la bonne trajectoire pour limiter le réchauf
Analyse
COP29 : derrière les blocages financiers, le risque d’un retour de bâton sur la guerre contre les fossiles
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Des militants écologistes protestent contre l'utilisation continue des combustibles fossiles lors de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP29), à Bakou, en Azerbaïdjan, le 14 novembre 2024. (Aziz Karimov/REUTERS)
par Anaïs Moran
publié le 20 novembre 2024 à 12h53
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