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Libération
Jour d'après

Cyclone Belal à la Réunion : l’état de catastrophe naturelle va être décrété, annonce Gérald Darmanin

En visite sur l’île, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer a annoncé ce mercredi 17 janvier qu’une procédure accélérée permettra aux victimes de l’ouragan d’être indemnisées le plus vite possible.
Une zone inondée après le passage du cyclone Belal à Saint-Paul, sur l'île française de La Réunion. (Richard Bouhet/Imaz Press.AFP)
publié le 17 janvier 2024 à 11h01

Deux jours après le passage du cyclone Belal, place à la constatation des dégâts. En déplacement sur l’île de l’océan Indien ce mercredi 17 janvier, où il a notamment visité des exploitations agricoles, Gérald Darmanin a annoncé que l’Etat de catastrophe naturelle serait prochainement décrété afin de permettre d’indemniser les victimes de l’ouragan.

«Conformément aux instructions du président de la République, la procédure accélérée de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle sera étudiée dès vendredi pour être décrétée en tout début de semaine prochaine, afin que les indemnisations puissent être versées le plus rapidement possible», a expliqué sur X le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer. Cela permettra de «déclencher des dédommagements très importants pour les particuliers comme pour les entreprises et agriculteurs, mais également de créer le régime assurantiel».

Lundi 15 janvier, en début de matinée, le cyclone s’est abattu sur le nord et l’ouest de l’île. Des vents ont soufflé particulièrement fort – jusqu’à 215 km/h dans les montagnes – et les pluies ont été très importantes. Pour autant, Belal n’a pas été aussi dévastateur que craint pour la Réunion puisqu’il a dévié de sa trajectoire au dernier moment et n’a donc pas traversé l’île de part et d’autre.

Un gros tiers de la population s’est néanmoins retrouvé sans internet et électricité, quand un habitant sur six a eu un accès compliqué voire impossible à l’eau. Le réseau routier a aussi été très touché, et trois personnes, toutes des sans domiciles fixes qui n’ont pas pu, ou voulu, se mettre à l’abri, sont mortes.