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Interview

Cyclone Chido à Mayotte : «La situation est aujourd’hui stabilisée»

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Cyclone Chidodossier
Deux mois après la catastrophe, le préfet du département, François-Xavier Bieuville, revient pour «Libération» sur la gestion de la crise et sur les problématiques auxquelles il est encore confronté.
Un habitant du bidonville de Doujani reconstruit sa case, en banlieue de Mamoudzou, le 16 janvier 2025. (David Lemor/Libération)
publié le 13 février 2025 à 19h26

Près de deux mois jour pour jour après le passage du cyclone Chido, le Parlement a accouché dans un large consensus, ce jeudi 13 février, d’une loi d’urgence pour la reconstruction de Mayotte. Elle prévoit notamment un assouplissement des règles d’urbanisme et la création d’un nouvel établissement public chargé de la reconstruction. Si sur place, la vie reste compliquée, «l’urgence a été gérée» et «la situation est stabilisée», explique François-Xavier Bieuville, le préfet de Mayotte. Bilan humain, restauration, immigration, éducation… Le représentant de l’Etat sur l’archipel est revenu pour Libération sur les grands chantiers de ces deux derniers mois et sur ce qu’il reste à faire.

Il y a deux mois, Chido ravageait Mayotte. Où en est la situation aujourd’hui ?

A peine le cyclone passé, on s’est posé trois questions. Comment se mettre en ordre de bataille pour protéger et secourir ? Comment faire pour subvenir aux besoins et abreuver une population alors que