Menu
Libération
Cataclysme

Cyclone Chido à Mayotte : le casse-tête logistique des secours au jour d’après

Article réservé aux abonnés
Cyclone Chidodossier
Après le passage du cyclone, les habitants de l’archipel de l’océan Indien se sont réveillés dans le chaos ce dimanche 15 décembre. Des secours sont arrivés en renfort des 1 600 policiers et gendarmes déployés sur place, tandis que le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, est attendu lundi.
Des membres de la protection civile et des pompiers ont atterri en urgence le 15 décembre sur la base aérienne 181 Saint-Denis-La Réunion située à Sainte-Marie, sur l'île de la Réunion.. (Richard Bouhet/AFP)
publié le 15 décembre 2024 à 18h37

«Certainement plusieurs centaines de personnes ont péri», selon un bilan très provisoire établi ce dimanche 15 décembre par le préfet de Mayotte, après le chaos provoqué par Chido, cyclone tropical d’une intensité exceptionnelle. Pour les secours, la conduite des opérations a des allures de casse-tête : la mer est difficilement praticable et le port de Mamoudzou est dévasté.

Les autorités ont annoncé dimanche avoir mis en œuvre un «pont» aérien et maritime pour acheminer de l’aide depuis l’île de la Réunion, située de l’autre côté de Madagascar, à 1 400 km à vol d’oiseau. Pour l’heure fermé aux vols commerciaux à cause des dégâts au niveau de la tour de contrôle, l’aéroport de Mayotte, qui n’est pas sur l’île principale de Grande-Terre, a toutefois accueilli ce dimanche le premier avion transportant du matériel de secours : un Dash, qui a décollé de la Réunion avec trois tonnes d’aide humanitaire, dont du matériel médical, des poches de sang et 17 personnels médicaux. Deux avions militaires de type Casa embarquant notamment des personnels et matériels médicaux et d’EDF doivent suivre. Aussi, parti de Paris, un avion gros-porteur A400M a atterri en début d’après-midi à la Réunion. A son bord : 20 tonnes de fret humanitaire, précise l’état-major des armées.

Si le port de