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Alertes

De nombreux massifs forestiers, dont les calanques entre Marseille et Cassis, interdits au public mercredi en raison des risques d’incendie

De très nombreux sites seront interdits d’accès mercredi en raison de forts risques d’incendies dans les départements des Bouches-du-Rhône, du Var, du Vaucluse, du Gard et de l’Hérault. Les feux de forêt en France ont néanmoins détruit trois fois moins d’hectares qu’en 2023.
Parc national des Calanques. (Nicolas Tucat/AFP)
publié le 21 août 2024 à 8h43

Des mesures drastiques contre les risques de feu de forêt. Des interdictions d’accès ont été annoncées mardi par les préfectures de ces départements, au vu des conditions météorologiques, notamment un fort vent de mistral attendu dans la vallée du Rhône, qui pourrait souffler au-delà de 60 kmh. Dans les Bouches-du-Rhône, les vacanciers et habitants ne peuvent se rendre, y compris par la mer, ni circuler dans 23 massifs du département dont les très touristiques Sainte-Baume (dont la partie varoise sera également fermée) et Sainte-Victoire, ainsi que les calanques entre Marseille et Cassis.

Dans l’Hérault, où un feu de forêt a ravagé 350 hectares ce week-end, quatre massifs seront totalement interdits d’accès (Mont Saint Loup, Forêt des Pierres-Blanches, Causse d’Aumenas et colline de la Moure, Cirque de Mourèze et Montagne de Liausson) et trois autres secteurs «fortement déconseillés» (colline du centre Hérault, Minervois et Saint Chinianais, Plaine viticole cœur d’Hérault et plaines littorales).

Dans le Gard, deux massifs sont placés en «risque très sévère (rouge)», avec accès totalement interdit et trois autres zones en «risque modéré (jaune)», avec accès et activités réglementés.

Dans le Var, deux massifs en risque «rouge» seront fermés et trois autres placés en «risque jaune».

Mêmes mesures préventives dans le Vaucluse, où 11 massifs seront en alerte «rouge» et interdits d’accès, notamment ceux du Luberon.

Trois fois moins d’hectares brûlés qu’en 2023

Ce week-end a vu d’importants feux de forêt en Occitanie, forçant notamment l’évacuation de 3 000 vacanciers d’un camping à Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales) et ravageant 350 hectares de pinède à Frontignan dans l’Hérault. En déplacement lundi à Frontignan, les ministres démissionnaires de l’Intérieur Gérald Darmanin et de la Transition écologique Christophe Béchu avaient toutefois relevé que le bilan des feux cet été était pour l’instant «clément». Avec environ 400 hectares brûlés cet été, la France a connu trois fois moins de feux de forêt qu’en 2023.

Ils avaient toutefois souligné que «neuf feux sur dix sont d’origine humaine», ce qui explique les mesures d’interdiction d’accès quand les conditions sont favorables au développement d’incendies.