Alors que les événements météorologiques extrêmes se multiplient et que l’Europe a connu le mois de mars le plus chaud de son histoire – conséquence directe du dérèglement climatique causé par l’activité humaine –, de nombreux discours assénés sur les plateaux télés et les chaînes de radio françaises contredisent des vérités établies par le consensus scientifique international. Au total, du 1er janvier au 31 mars 2025, 128 cas avérés de désinformation climatique ont été détectés, «soit une moyenne de dix par semaine», révèlent ce jeudi 10 avril les premiers résultats d’une étude menée conjointement par trois associations environnementales spécialistes du traitement médiatique des questions climatiques (les résultats définitifs seront disponibles en septembre). Parmi ces cas, des affirmations «non étayées», «scientifiquement contredites», «manipulatrices par omission» ou encore «fondées sur des théories invalidées».
Pour établir cette analyse, la première du genre, Data for Good, QuotaClimat et Science Feedback ont passé au crible des centaines d’heures