Les Etats-Unis viennent de réélire un homme pour qui le changement climatique est «l’une des plus grandes arnaques de tous les temps», et qui se félicite de la montée du niveau marin puisqu’elle place «davantage de propriétés en bord de mer». Après une campagne ayant fait l’impasse sur les sujets environnementaux, les positions climatosceptiques, pro-pétrole et anti-éoliennes de Donald Trump n’augurent rien de bon pour la planète. Le mandat à venir du républicain devrait conduire à l’émission de 4 milliards de tonnes d’équivalent CO2 de plus que si la démocrate Kamala Harris l’avait emporté, selon le site spécialisé Carbon Brief.
«C’est une nouvelle catastrophique pour le climat. L’élection de Trump arrive au plus mauvais moment pour la transition», constate le politologue François Gemenne, membre du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). Ce retour d’un isolationniste à la Maison Blanche, frappé de déni climatique, laisse présager une COP29 morose (le sommet onusien dédié au financement de la lutte climatique s’o