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Vigilance

«Elles doivent rester cloîtrées chez elles, dans le noir» : pour les plus isolés, les communes déploient leur plan canicule

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Dans le Sud, où une vingtaine de départements sont en vigilance jaune ou orange pour canicule, les centres communaux d’action sociale préservent les habitants âgés ou vulnérables, en maintenant le lien social.
A Millau, dans l'Aveyron, ceux qui souffrent trop de la chaleur à leur domicile peuvent se mettre au frais dans un restaurant social de la ville, dans un foyer pour personnes âgées ainsi qu’à la médiathèque. (Arnaud Spani/Hemis. AFP)
par Sarah Finger, correspondante à Montpellier
publié le 1er août 2024 à 17h25
(mis à jour le 1er août 2024 à 17h26)

En Aveyron comme dans le Cantal, lutter contre les vagues de grand froid n’effraie personne. Neige, verglas ou grêle, on sait gérer et s’en protéger. Mais comment s’organisent les plus fragiles face aux pics de chaleur, avec une température qui a récemment frôlé les 40 °C ? Lundi 29 juillet, tandis que ces deux départements étaient placés en vigilance orange, les centres communaux d’action sociale (CCAS) activaient leur plan canicule.

Le principe est simple : les personnes vulnérables, âgées ou isolées, peuvent s’inscrire durant l’année sur un registre communal dédié. Lorsque le plan canicule est déclenché, elles sont appelées chaque jour par leur CCAS qui s’assure que tout va bien et renouvelle les consignes en cas de forte chaleur : rester chez soi, s’hydrater, s’alimenter, se rafraîchir…

«Toute notre équipe participe à ce contact quotidien avec les personnes inscrites sur notre registre, explique Marie-Eve Gorgas, directrice adjointe du CCAS d’Aurillac (Cantal). Ce jeudi, nous sommes passés en vigilance jaune mais nous continuons quand même à assurer ce