Retour au bercail. Après deux jours de présence à la COP26, qui se déroule à Glasgow (Ecosse) jusqu’au 12 novembre, les dirigeants mondiaux retournent chez eux – tous en avion – ce mardi soir. Laissant derrière eux un arrière-goût d’insatisfaction générale. De Bill Gates à Greta Thunberg, en passant par Leonardo DiCaprio ou encore le prince William, petit-fils de la reine, tous ont encouragé les leaders à «plus d’actions» en misant «sur le collectif». «Je ne dirais pas que nous sommes sur la bonne voie, a ainsi affirmé le cofondateur de Microsoft cet après-midi sur Sky News. Mais je ne minimiserais pas» cette bataille. «C’est un problème difficile. L’humanité n’a jamais rien fait d’aussi difficile», a-t-il jugé. Parmi les associations et les organisations non gouvernementales, les annonces – qui n’en sont pas réellement pour la plupart – ne satisfont pas non plus. Et l’humeur générale, pessimiste dès le départ, ne s’est pas améliorée au cours de cette troisième journée. Même Boris Johnson, Premier ministre britannique et hôte du sommet sur le climat, s’est dit «prudemment optimiste».
Récap
La journée s’est ouverte avec l’annonce d’un accord scellé sur la déforestation, l’un des gros sujets de la COP. Le défrichement par l’être humain, souvent entrepris dans un but agricole, représente près d’un quart des émissions de gaz à effet de serre mondiales. Pour mettre fin à ces pratiques, plus d’une centaine de pays, représentant 85 % des massif