A quelques dizaines de kilomètres au sud de Bakou, sur les rives de la mer Caspienne, un gaz invisible et climaticide s’échappe impunément dans l’atmosphère. Aux mois d’avril et de juin, un capteur installé sur la Station spatiale internationale a détecté six panaches distincts de méthane (CH4) provenant de sites pétroliers et gaziers situés à la périphérie de la capitale de l’Azerbaïdjan où dirigeants, négociateurs et lobbyistes du monde entier sont actuellement réunis pour s’accorder sur le financement de la lutte contre le réchauffement climatique à la COP29.
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