Feux de forêt monstres, changement climatique et pollution de l’air forment un cercle vicieux infernal, qui nuit (très) gravement à la santé humaine, aux écosystèmes et même à l’agriculture. C’est en substance la conclusion d’un document publié ce jeudi par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), une institution spécialisée des Nations unies. Ce quatrième «bulletin annuel sur la qualité de l’air et le climat», qui concerne 2023, souligne les liens étroits entre le changement climatique et la pollution de l’air – sachant que celle-ci «est responsable de plus de 4,5 millions de morts prématurées par an».
Le premier, causé par l’accumulation de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, «se déroule sur une période allant de plusieurs décennies à des siècles et provoque des changements à l’échelle mondiale», rappelle le rapport. Tandis que la pollution de l’air, elle, dure plusieurs jours à quelques semaines et a lieu à une échelle locale (par exemple, les centres urbains) ou régionale. Malgré ces différences, les deux sont interconnectés.