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Interview

Forêt primaires : «Venez chez nous voir ce que vous détruisez, venez boire l’eau que vous polluez»

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Deux protagonistes de la saisissante série documentaire «Gardiens de la forêt», diffusée samedi 9 décembre sur Arte, racontent leur combat pour préserver les écosystèmes précieux de la taïga mongole et de la forêt boréale canadienne, menacés par la pollution et le réchauffement climatique, au moment où se tient la COP28 à Dubaï.
Twyla Edgi Masuzumi, gardienne de la forêt boréale du nord-ouest du Canada, et Jal Tumursukh, gardien de la taïga rouge de Mongolie. ( Pierre-Emmanuel Chaillon- Hamid Sardar Afkhami)
publié le 9 décembre 2023 à 8h27

Leur destruction menace l’équilibre écologique de la Terre. Malgré les alertes, les décideurs ont tardé à comprendre l’importance des forêts primaires pour la biodiversité et le climat. Déjà persécutées depuis des décennies, le changement climatique pourrait leur asséner le coup de grâce. Parmi elles, les forêts tempérées et boréales seraient désormais les principaux puits de carbone forestiers du globe. Ce sont pourtant les plus menacées par les sécheresses à répétition, les incendies monstres, les attaques d’insectes ravageurs ou l’extraction minière…

Réunis le 27 novembre au siège de l’Unesco à Paris, en amont de la diffusion, samedi 9 décembre sur Arte, de la série documentaire coup de poing Gardiens de la forêt, cinq représentants de peuples autochtones d’Asie centrale, d’Amazonie, d’Afrique de l’Ouest, d’Océanie et d’Amérique du Nord, ont donné de la voix, à la veille de la COP28 à Dubaï. Libération s’est entr