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Interview

Incendies à Los Angeles : «Ici, ils parlent déjà de tout reconstruire, alors qu’il faudrait limiter l’étalement urbain»

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La reconstruction de Los Angeles dans un climat pourtant propice aux feux est inévitable, selon Anne-Lise Boyer, géographe à l’université de l’Arizona, qui insiste auprès de «Libération» sur la nécessité de mieux adapter les villes californiennes au changement climatique.
Les restes d'une maison brûlée dans le quartier de Pacific Palisades, à Los Angeles, jeudi. (Mike Blake/REUTERS)
publié le 11 janvier 2025 à 10h50

Des quartiers entiers rayés de la carte. Les puissants incendies ravageant Los Angeles depuis mardi 7 janvier n’ont pas lieu n’importe où : seules les banlieues situées dans le nord de la ville, les plus boisées, sont pour le moment concernées. Avec une végétation luxuriante mais terriblement asséchée, ces zones pavillonnaires remplissaient toutes les conditions pour propager l’incendie, faisant de celui-ci le plus destructeur de l’histoire de la mégalopole américaine.

L’aménagement et l’étalement urbain de Los Angeles, au cœur d’un climat méditerranéen particulièrement propice aux flammes, interroge. Pour Anne-Lise Boyer, géographe à l’université de l’Arizona et