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Décryptage

Incendies à Los Angeles : végétation abondante, sécheresse écrasante, vents surpuissants… Un cocktail idéal pour les flammes

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Outre le réchauffement climatique, plusieurs facteurs météorologiques observés en Californie ces derniers mois peuvent expliquer comment, en plein hiver, Los Angeles subit des incendies d’une intensité rare.
Le quartier de Pacific Palisades, situé dans les montagnes au nord-ouest de la ville, est peuplé de villas à plusieurs millions de dollars où habitent des célébrités. (Ethan Swope/AP)
publié le 9 janvier 2025 à 18h54

L’aride Californie avait pris l’habitude ces dernières années des incendies de grande ampleur. Mais les feux qui ravagent Los Angeles depuis mardi, jusqu’à menacer Hollywood ce jeudi 9 janvier, sont aussi hors de contrôle qu’inédits. A fortiori en plein hiver. Sur les cinq brasiers qui font rage à cette heure, les deux principaux, Palisades et Eaton, sont déjà les plus destructeurs de l’histoire du comté de Los Angeles, selon les données des pompiers de Californie. Plus de 12 000 hectares de végétation ont déjà brûlé, tandis que cinq personnes sont mortes, plus de 130 000 habitants ont été sommés d’évacuer et 1 500 bâtiments sont déjà partis en fumée. Lundi, la veille du départ du premier feu, l’agence météorologique nationale américaine, le National Weather Service, alertait dans un communiqué au sujet de «conditions météorologiques dangereuses propices aux incendies dans le sud de la Californie». Retour sur la conjonction de facteurs qui a permis une fournaise d’une telle intensité.

Une végétation abondante

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