D’immenses quantités d’eau pour de grands dégâts. Le Sud-Est a été frappé, ce week-end, par de violentes intempéries, pour le troisième épisode méditerranéen en quelques semaines. De l’autre côté du pays, pour la troisième fois depuis le mois d’octobre, la ville de Saintes (Charente-Maritime) a été inondée par la Charente, gonflée par les fortes précipitations de ces derniers jours. Sans oublier aussi le Pas-de-Calais, détrempé cet hiver par des pluies torrentielles à répétition.
Françoise Vimeux, climatologue à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), revient pour Libération sur le lien entre l’intensification de ces phénomènes météorologiques et le changement climatique.
Le Sud-Est est frappé par un «épisode méditerranéen». De quoi parle-t-on ?
Après la saison estivale, la Méditerranée est chaude. Son évaporation est boostée et transfère beaucoup de vapeur d’eau dans l’atmosphère. Celle-ci est également chaude