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Interview

Inondations sur la Côte d’Azur et en Charente-Maritime : «Les pluies torrentielles sont exacerbées par le réchauffement climatique»

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S’il est difficile d’attribuer au changement climatique un phénomène météo précis, la hausse des températures mondiales joue bien un rôle sur la pluviométrie présente et à venir, expose auprès de «Libé» la climatologue Françoise Vimeux.
Des pluies diluviennes et des vents violents ont frappé la Côte-d’Azur. Ici à Nice, le 24 février. (Valery Hache/AFP)
publié le 9 mars 2024 à 12h17
(mis à jour le 10 mars 2024 à 17h54)

D’immenses quantités d’eau pour de grands dégâts. Le Sud-Est a été frappé, ce week-end, par de violentes intempéries, pour le troisième épisode méditerranéen en quelques semaines. De l’autre côté du pays, pour la troisième fois depuis le mois d’octobre, la ville de Saintes (Charente-Maritime) a été inondée par la Charente, gonflée par les fortes précipitations de ces derniers jours. Sans oublier aussi le Pas-de-Calais, détrempé cet hiver par des pluies torrentielles à répétition.

Françoise Vimeux, climatologue à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), revient pour Libération sur le lien entre l’intensification de ces phénomènes météorologiques et le changement climatique.

Le Sud-Est est frappé par un «épisode méditerranéen». De quoi parle-t-on ?

Après la saison estivale, la Méditerranée est chaude. Son évaporation est boostée et transfère beaucoup de vapeur d’eau dans l’atmosphère. Celle-ci est également chaude