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Mauvais temps

JO de Paris 2024 : le haut débit de la Seine fait des vagues

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A cause d’un flux d’eau record depuis la crue de 2016, les préparatifs de la cérémonie d’ouverture et de certaines épreuves sont un peu contrariés. Mais les organisateurs restent confiants.
Le 23 juin, la Seine a atteint un pic, en déversant 670 mètres cubes par seconde, selon les données Vigicrues. Trois fois plus que le débit moyen de juin. (Laure Boyer/Hans Lucas.AFP)
publié le 26 juin 2024 à 7h33
(mis à jour le 26 juin 2024 à 11h49)

Le mauvais temps – au sens météorologique du terme – peut-il troubler les Jeux olympiques, la cérémonie d’ouverture et les épreuves programmées dans la Seine ? Pour l’instant, il continue surtout à contrarier les préparatifs. Prévue lundi 24 juin, une répétition générale du défilé nautique du 26 juillet a dû être repoussée. En cause, le grand volume d’eau qui s’écoule dans la Seine, après une semaine particulièrement pluvieuse et un printemps contrarié. Ces conditions, dignes d’un mois de janvier ou février où l’eau est la plus abondante, étaient «trop éloignées» de celles attendues fin juillet, explique Olivier Jamey, président de la Communauté portuaire de Paris (CPP), partenaire du Comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo). «Actuellement la Seine est navigable, mais pour la cérémonie les bateaux doivent tenir des horaires, avec une vitesse pas trop élevée, et doivent manœuvrer», poursuit-il. Or, le fleuve, agité et boueux, n’avait pas connu un débit aussi important à cette période de l’année depuis la crue de juin 2016. La hauteur