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Dérèglement

La facture des assurances va augmenter en 2025 pour faire face au coût croissant des catastrophes climatiques

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Alors que les événements extrêmes se multiplient en France sous l’effet du changement climatique, leur coût croissant vide les caisses des assureurs et fragilise le régime d’indemnisation «cat nat». Au 1er janvier, les assurés vont devoir payer un peu plus pour pérenniser la mutualisation des risques.
Pendant les inondations à Saint-Omer, dans le Pas-de-Calais, le 14 novembre 2023. (Stéphane Dubromel/Hans Lucas pour Libération)
publié le 27 décembre 2024 à 19h57

C’est un petit prélèvement sur nos contrats d’assurance multirisque habitation qui a permis aux sinistrés des inondations survenues dans le Pas-de-Calais fin 2023 et début 2024 de réparer leurs maisons. Comme chaque année jusqu’ici, chaque assuré a contribué en 2024 à hauteur de 25 euros en moyenne au régime «cat nat», un système de «solidarité nationale» permettant d’être indemnisé en cas de phénomènes naturels hors normes (inondations, coulées de boue, avalanches, sécheresses, cyclones, séismes ou glissements de terrain), à condition que l’état de catastrophe naturelle soit bien reconnu par l’Etat. Mais à partir du 1er janvier 2025, la facture va s’alourdir de 15 euros, pour atteindre 40 euros prélevés via une surprime (un supplément de cotisation en plus du contrat de base), qui passe de 12 % à 20 %.