C’est l’un des «produits clé de la décarbonation», selon Emmanuel Macron, le nouvel objet fétiche anti-réchauffement sur lequel le Président pourrait s’attarder, ce lundi 25 septembre, lors de son discours sur la planification écologique. Erigées en grandes stars de la transition énergétique dans les foyers, les pompes à chaleur (PAC) devraient peu à peu envahir les logements des Français. Pour tenir ses engagements climatiques, le gouvernement vise en effet, d’ici 2030, la suppression de «75 % des chaudières au fioul» et une baisse «d’environ 20 %» de celles au gaz, au profit des fameuses PAC. Objectif : faire chuter à 30 millions de tonnes les émissions de CO2 générées par le secteur du bâtiment en 2030, contre 75 en 2021.
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Comment ça marche ?
Contrairement aux chaudières traditionnelles, qui produisent de la chaleur en brûlant des énergies fossiles, les pompes à chaleur les plus courantes puisent l’air extérieur pour transférer ses calories vers un fluide frigorigène passant alors de l’état liquide à gazeux. Ce gaz est ensuite comprimé – ce qui augmente sa température – avant de venir réc