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Bonne nouvelle

«L’humanité a sauvé la couche d’ozone, après avoir provoqué sa destruction partielle»

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L’Organisation météorologique mondiale confirme, mardi 17 septembre, que cette partie de la stratosphère se rétablit, conformément aux promesses de la communauté internationale. Preuve que la coopération multilatérale en matière d’environnement peut porter ses fruits.
Si les tendances actuelles se maintiennent, la couche d’ozone devrait retrouver son niveau de 1980 d’ici 2066 au-dessus de l’Antarctique, d’ici 2045 au-dessus de l’Arctique et d’ici 2040 pour le reste du monde, selon l'OMM. (studio023/Getty Images)
publié le 17 septembre 2024 à 19h16

La tendance, positive, se confirme : la couche d’ozone est officiellement sur la «voie d’un rétablissement à long terme», annonce ce mardi 17 septembre l’Organisation météorologique mondiale. Et ce, grâce aux efforts conjoints de la communauté internationale pour éliminer progressivement les produits chimiques appauvrissant cette partie de la stratosphère. «C’est une excellente nouvelle, mais ce n’est pas une surprise», réagit Sarah Safieddine, chargée de recherche au CNRS, spécialisée dans l’étude de la composition de l’atmosphère au Laboratoire atmosphères, observations spatiales.

«On sait depuis longtemps que la couche d’ozone est en train de se rétablir tout doucement, c’était le but du protocole de Montréal», explique l’experte. Cet accord, entré en vigueur en 1989, a convenu d’éliminer progressivement les chlorofluorocarbures (CFC), des gaz fluorés autrefois utilisés comme réfrigérants, et d’autres substances qui réduisent la couche d’ozone. Ce texte est un succès inédit dans la collaboration internationale en faveur de l’environnement et «apparaît comme u