Derrière les publicités alléchantes vous proposant d’«isoler vos combles pour 1 euro» qui ont fleuri ces dernières années (et que le gouvernement a décidé de supprimer à partir de juillet), se cache un outil méconnu du grand public (qui lui, ne disparaît pas, au contraire) : les certificats d’économies d’énergie (CEE). Selon le ministère de la Transition écologique, il s’agit de l’«un des principaux instruments de la politique de maîtrise de la demande énergétique mise en œuvre par le gouvernement». Donc du cœur de la transition énergétique, qui consiste avant tout à économiser l’énergie plutôt que de devoir en produire, la meilleure énergie étant celle qu’on ne produit pas. Ces CEE représentent «de l’ordre de 4 milliards d’euros d’incitation aux économies d’énergie chaque année», indique le ministère. Soit un marché énorme, qui permet de faire financer par les fournisseurs d’énergie le principal gisement d’économies d’énergie : la rénovation énergétique des bâtiments et notamment les logements des particuliers. Malgré une image entachée par de nombreuses fraudes aux CEE, l’exécutif a confirmé le dispositif mercredi 28 avril, et l’a même renforcé. Décryptage.
Comment fonctionne le dispositif ?
L’Etat définit un objectif national d’