Malgré l’affichage d’un événement «neutre en carbone», le Mondial organisé au Qatar en novembre va contribuer à relâcher au moins l’équivalent de 3,6 millions de tonnes de CO2 dans l’atmosphère, selon le bilan publié par la Fifa. Une bonne partie provient de la construction de huit stades à ciel ouvert dotés de climatisation ainsi que des nombreux déplacements en avion des supporteurs et footballeurs.
Selon Vincent Viguié, chercheur en économie et sciences de l’environnement au Centre international de recherche sur l’environnement et le développement, les améliorations marginales mises en avant par les organisateurs ne doivent pas faire oublier l’impact environnemental massif du Mondial, à l’heure où l’humanité tente de lutter contre le changement climatique.
Les organisateurs du Mondial promeuvent un événement au bilan «neutre en carbone» grâce à des mécanismes de compensation, cela donnerait presque l’impression que cela n’émet rien…
Ce n’est pas possible. On peut essayer de gérer au mieux mais le niveau d’émissions est quand même très élevé. A l’heure actuelle, le but au niveau mondial est de réduire les gaz à effet de serre pour limiter le changement