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Arctique

Norvège : feu vert du Parlement à la prospection minière des fonds marins

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Lors d’un vote crucial pour l’avenir de l’océan arctique ce mardi 9 janvier à Oslo, les députés ont autorisé l’exploration scientifique des ressources en métaux dans les eaux territoriales du pays. L’activiste française Camille Etienne a mené la bataille pour éviter un début d’exploitation de ces zones.
Le député norvégien Arild Hermstad (à gauche), les militantes françaises Camille Etienne et Anne-Sophie Roux (au centre), et l'acteur français Lucas Bravo lors d'une manifestation devant le Parlement à Oslo, ce mardi. (Javad Parsa/NTB.REUTERS)
publié le 9 janvier 2024 à 19h45

Alors que le nord de l’Europe fait face à une vague de froid polaire intense, stigmate du changement climatique en cours qui accentue les extrêmes de température, les députés norvégiens ont donné leur feu vert, ce mardi 9 janvier, à la prospection minière en grande profondeur d’une zone au cœur du plateau continental norvégien. Depuis de nombreuses années, les scientifiques et les ONG de protection de l’environnement alertent sur la dangerosité de cette boîte de Pandore. En mettant à disposition 280 000 km² de ses fonds marins, comme indique le gouvernement dans son projet, la Norvège devient l’un des premiers pays au monde à se lancer dans cette pratique controversée. «C’est une honte parce que la Norvège risque de créer un précédent», qui permettra «à d’autres pays de faire de même», se désole Frode Pleym, à la tête de l