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Justice

Nouveaux puits de pétrole en Seine-et-Marne : le rapporteur public propose de repousser de six mois l’examen définitif du dossier

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Lors d’une audience à Melun, ce jeudi 9 janvier, sur le recours déposé par Eau de Paris contre l’arrêté autorisant l’extension du site de Bridge Energies, le rapporteur public a rejeté tout risque de pollution de l’eau. Concernant la présence ou non d’espèces protégées, il a demandé que le dossier soit complété.
Le site pétrolier de Bridge Energies à Nonville, en 2020. (Jean Nicholas Guillo/REA)
publié le 9 janvier 2025 à 19h54

Ses conclusions définitives étaient attendues avec fébrilité par les deux camps. Il faudra finalement patienter encore un peu. Lors d’une audience publique tenue ce jeudi 9 janvier au tribunal administratif de Melun (Seine-et-Marne), le rapporteur public, magistrat indépendant dont l’avis doit éclairer la juridiction, a proposé de repousser de six mois, en raison de plusieurs points encore flous dans le dossier, le rendu de son avis final sur le projet de nouveaux forages pétroliers porté par la société Bridge Energies.

Cette petite compagnie française est propriétaire depuis 2009, et jusqu’en 2034, de la concession d’hydrocarbures de Nonville, à 5 kilomètres environ au sud de la forêt de Fontainebleau. Comme le dévoilait Libération en mai dernier, l’entreprise avait obtenu, le 30 janvier 2024, par la voie d’un arrêté préfectoral, un feu vert officiel pour «l’ouverture de travaux miniers» destinés à l’installation de deux puits supplémentaires sur la plateforme actuelle.

En France, la loi Hulot de 2017 permet aux concessions actuellement e