Trois mois après la conférence des Nations unies sur l’océan à Nice, le traité de la haute mer a été officiellement ratifié vendredi 19 septembre à New York, après avoir atteint le seuil des 60 approbations requises pour pouvoir entrer en vigueur. Une «réussite historique» a réagi le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. «Alors que nous faisons face à une triple crise planétaire, changement climatique, perte de biodiversité et pollution, cet accord est une ligne de vie pour l’océan et l’humanité», s’est-il félicité. Le texte permet de déployer en commun des moyens d’action pour la conservation et la gestion durable de la biodiversité marine dans les zones ne relevant pas d’une juridiction nationale, au-delà de 200 milles nautiques (370 km) des côtes, a
Accord 
Olivier Poivre d’Arvor : avec le premier traité de la haute mer, «nous avons un cadre juridique et les règles conduisent à la sagesse»
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Le premier pacte sur la protection de l’océan a été ratifié par 60 pays, le 19 septembre, à New York. Une décision qui laisse espérer la création prochaine de nouveaux sanctuaires marins pour l’ambassadeur des pôles et de l’océan de la France.
L'envoyé spécial pour la France, Olivier Poivre d'Arvor, à la conférence des Nations unies sur l’Océan, à Nice le 13 juin 2025. (Pierre Larrieu/Hans Lucas. AFP)
Publié le 23/09/2025 à 13h05
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