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Paris, Lyon, Grenoble, Bordeaux… des villes en quête d’idées fraîches contre les canicules

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La France vit son premier épisode de températures très élevées de 2025, particulièrement sensible dans les grosses agglomérations. Végétalisation, isolation, désimperméabilisation des sols, captation de l’eau de pluie, éclaircissement des surfaces : des solutions existent, mais se heurtent parfois à la volonté de préserver le patrimoine.
Tourists protect themselves from the sun near the Eiffel Tower on a warm and sunny spring day in Paris, France, June 19, 2025. REUTERS/Gonzalo Fuentes (Gonzalo Fuentes/Reuters)
publié le 20 juin 2025 à 20h12

Pas de vent, un soleil de plomb et l’impression de vivre dans un four à ciel ouvert. Samedi 21 juin, la première canicule de 2025, particulièrement précoce, atteindra un pic torride en France : 37°C à Lyon, 38°C de Bordeaux à Tours, et même 39°C à Rennes. Depuis plusieurs jours déjà, des températures exceptionnellement élevées pour la saison réchauffent les villes. Ce week-end encore, le thermomètre ne descendra pas sous les 20°C au cœur de la nuit, qualifiée de «tropicale» dans de nombreuses zones. Dans leurs bulletins, les prévisionnistes de Météo France prennent en compte ce phénomène de surchauffe nocturne particulièrement néfaste : l’îlot de chaleur urbain.

Ainsi, dans la capitale en période de canicule, il peut faire jusqu’à 10°C de plus la nuit qu’en périphérie ; le jour, la différence est seulement de 1 à 2°C. «Dès que le soleil se couche, la campagne se refroidit, mais pas la ville, car les bâtiments et les rues ont emmagasiné la chaleur et la restituent. Durant les deux ou trois premières heures de la nuit, on observe le différentiel le plus important. Cela accroît les risques sanitaires : les ap