La bouée toucan est encombrante. Elle occupe toute la vitrine de la boutique de Diffazur, pisciniste à Saint-Laurent-du-Var (Alpes-Maritimes). L’animal gonflé serait bien à l’étroit pour barboter dans un petit bassin. C’est pourtant la nouvelle demande de ce constructeur, leader européen des piscines et des spas en béton projeté. «Il y a une tendance mini-piscines, expose le directeur commercial, David Nivalle. On a senti une demande de bassins plus petits, plus cosy. Ce marché est de plus en plus porteur.» Les surfaces de moins de 10 mètres carrés sont en vogue, à cause de leur fiscalité avantageuse et de leur image plus écologique.
A Six-Fours-les-Plages, dans le département voisin du Var, Arnaud Halatre sort d’un rendez-vous pour une piscine de 5 mètres par 2 mètres. Soit exactement 10 mètres carrés. Ce format réduit représente la moitié des devis de ce pisciniste : «Avec une surface de plan d’eau de moins de 10 mètres carrés, il n’y a pas de déclaration de travaux [sauf à proximité des sites classés, ndlr]. C’est plus léger en administratif, note le gérant d’ARC Piscine. Il n’y a pas de taxation. Entre 100 et 200 euros par an d’économie sur l’imposition, ce n’est pas négligeable.» Il faut compter 27 000 à 30 000 euros pour installer une mini-piscine neuve, avec les options : traitement de l’eau automatique, chauffage, volet de sécurité, nage à contre-courant et bulles de balnéo.
Moins de natation, plus de relaxation
La fédération des professionnels de la piscine et du spa confirme q