Y aurait-il une grande absente dans la loi «Climat et résilience» concoctée par le gouvernement et actuellement examinée à l’Assemblée ? Des professionnels et députés se posent la question concernant la pollution sonore. Dès le départ, le sujet ne figurait pas dans les propositions de la convention citoyenne, censées être le socle du texte, mais dont le gouvernement a repris seulement un tiers des propositions. «La pollution sonore fait partie des choses que nous n’avons pas traitées même si effectivement c’est un sujet», répond Grégoire Fraty, un des 150 membres de la convention citoyenne. Il explique : «On nous a demandé de faire des propositions pour réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030. Donc cela n’entrait pas dans notre mandat. D’ailleurs à chaque fois qu’on voulait parler de biodiversité ou d’eau, on nous rappelait que ce n’était pas notre mandat.»
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