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Désastre météorologique

Précocité, puissance, vitesse d’intensification… Pourquoi l’ouragan Beryl est «exceptionnel» ?

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L’ouragan de catégorie 5 - la plus haute -, qui a ravagé les îles Grenadines et se dirige vers la Jamaïque, puise son énergie dans un océan Atlantique Nord en surchauffe et des conditions atmosphériques découlant de la fin d’El Nino.

Marché aux poissons de Bridgetown, à la Barbade, le 1er juillet 2024, après le passage de l'ouragan Beryl. (Randy Brooks /AFP)
Publié le 02/07/2024 à 18h40

Depuis lundi, les îles Grenadines sont coupées du monde. Au sud-est des Antilles, les maisons n’ont plus de toit, les palmiers plus de palme et les habitants ont tout perdu. L’ouragan Beryl a fait des ravages sur son passage. Avant d’être relevé en catégorie 5 par le Centre national américain des ouragans - la plus élevée de l’échelle de Saffir-Simpson, utilisée pour décrire l’intensité des tempêtes - les vents, fusant à 240 km/h, ont «rasé» l’île de Carriacou «en une demi-heure», selon le Premier ministre grenadien Dickon Mitchell. Beryl a beau n’être que le premier ouragan de la saison dans l’Atlantique Nord, il fait déjà tomber les records.

«Tous les centres de prévisions météorologiques avaient prévu une saison des ouragans exceptionnelle dans l’Atlantique Nord, tant par le nombre de phénomènes que par leur intensité», rappelle auprès de Libération Davide Faranda, directeur de recherche en climatologie au CNRS et spécialiste des événements météorologiques extrêmes.

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