Depuis lundi, les îles Grenadines sont coupées du monde. Au sud-est des Antilles, les maisons n’ont plus de toit, les palmiers plus de palme et les habitants ont tout perdu. L’ouragan Beryl a fait des ravages sur son passage. Avant d’être relevé en catégorie 5 par le Centre national américain des ouragans - la plus élevée de l’échelle de Saffir-Simpson, utilisée pour décrire l’intensité des tempêtes - les vents, fusant à 240 km/h, ont «rasé» l’île de Carriacou «en une demi-heure», selon le Premier ministre grenadien Dickon Mitchell. Beryl a beau n’être que le premier ouragan de la saison dans l’Atlantique Nord, il fait déjà tomber les records.
A lire aussi
«Tous les centres de prévisions météorologiques avaient prévu une saison des ouragans exceptionnelle dans l’Atlantique Nord, tant par le nombre de phénomènes que par leur intensité», rappelle auprès de Libération Davide Faranda, directeur de recherche en climatologie au CNRS et spécialiste des événements météorologiques extrêmes.
La NASA anticipait e