Plus rapide, plus fiable, moins vorace en puissance de calcul. GoogleDeepMind présente un nouveau modèle de prévision météorologique basé sur une intelligence artificielle, dans un article scientifique publié par la revue Science mardi 14 novembre. L’auteur principal de l’étude, Rémi Lam, est français. Il explique à Libération le fonctionnement de son modèle basé sur la capacité de l’IA à apprendre toute seule les liens entre les événements climatiques sous réserve de lui fournir quarante ans de données météo de qualité, grâce à l’apprentissage dit automatique.
Dans votre article, vous dites que votre modèle de prédiction basé sur l’apprentissage automatique prédit mieux la météo dans 90 % des cas que le meilleur modèle existant. Qu’est-ce que cela signifie ?
Il est très dur d’évaluer un modèle de météo car il doit prédire énormément de variables à différents endroits, à différentes altitudes et à différents horizons temporels. Nous avons donc demandé au Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF en anglais) comment ils évaluaient les nouvelles versions de leur modèle [le meilleur au monde, ndlr]. Ils utilisent une grille de