Pendant que les négociateurs climatiques s’écharpent à la COP 28 à Dubaï, les scientifiques continuent de documenter le réchauffement en cours et d’alerter sur ses conséquences. Ce mardi 4 décembre, le réseau Global Carbon Project publie une étude collaborative faisant le bilan global des émissions de CO2 provenant de combustibles fossiles pour l’année 2022, ainsi qu’une estimation concernant 2023. Les résultats de ce travail regroupant une centaine d’instituts de recherche dans le monde – dont le Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement, Météo France et l’Institut Pierre-Simon-Laplace pour la France – sont sans appel : si de nombreux pays parviennent à réduire leurs émissions de CO2 d’origine fossile ou à ralentir leur croissance, les récents progrès ne sont ni assez rapides ni assez généralisés pour espérer atteindre la neutralité carbone.
Edito
Les données préliminaires montrent en effet que les émissions de CO2 d’origine fossile dev