La tendance se confirme : les nappes phréatiques de l’Hexagone se portent mieux, beaucoup mieux. La situation est «globalement très satisfaisante» sur une grande partie du territoire grâce aux pluies de ces derniers mois qui ont permis, en 2023-2024, une recharge excédentaire des nappes, assure ce mercredi 22 mai le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), la vigie des réserves d’eau. Le 1er mai, près de 65 % d’entre elles affichaient un niveau supérieur aux normales et 21 % avaient même des niveaux «très hauts». En revanche, la situation reste défavorable dans le sud de l’Alsace, l’Aude, le Roussillon ou encore l’est de la Corse, avec des niveaux «bas à très bas».
Enquête
L’évolution est drastique par rapport à l’an passé. En 2023, à la même époque, le BRGM jugeait la situation «très inquiétante» avec 68 % des nappes au-dessous des normales. La période de recharge avait ensuite commencé tardivement – entre fin octobre et fin novembre, au lieu de septembre habituellement – en raison de p