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Températures

Selon Météo France, l’été sera probablement plus chaud que la normale

Des conditions de température plus élevées que les normales «sont les plus probables» pour juin-juillet-août, selon le nouveau bulletin mensuel des grandes tendances pour les trois mois à venir établi par l’institut.
«Le Sud-Ouest et le pourtour méditerranéen seront probablement plus secs que la normale», précise Météo France. (Frederic Scheiber/Hans Lucas.AFP)
publié le 28 mai 2024 à 16h27

«Le scénario d’un trimestre plus chaud que la normale est le plus probable pour la France» et «cette probabilité est plus marquée pour les régions méditerranéennes», annonce Météo France dans ses dernières «tendances à trois mois», actualisées de manière mensuelle. Selon les calculs de probabilités (qui ne sont pas des prévisions), il y a 50 % de chance que la France métropolitaine connaisse un été météorologique (juin-juillet-août) plus chaud que les normales, 30 % de chance qu’il soit conforme aux normales et 20 % qu’il soit plus froid.

Mais «il est trop tôt pour prévoir les conditions météorologiques de cet été semaine par semaine», souligne l’établissement public, qui met en garde contre les conclusions hâtives. Ainsi, il n’est pas possible de dire si l’été sera caniculaire ou non. Les canicules «sont bien anticipées quelques jours à l’avance, difficilement au-delà de huit jours», rappelle Météo France. Et de préciser : «Depuis quelques années, en cohérence avec la tendance planétaire du changement climatique, les étés sont plus fréquemment au-dessus des normales de saison, mais les épisodes de chaleur ou les canicules diffèrent en termes d’intensité, de temporalité et de localisation d’un été à l’autre.» Ce qui n’exclut pas «des parenthèses de fraîcheur», comme au cœur de l’été 2023.

Concernant les précipitations, la publication indique que «le Sud-Ouest et le pourtour méditerranéen seront probablement plus secs que la normale alors qu’aucune tendance n’est privilégiée pour le reste du territoire». Ce scénario «n’exclut pas des épisodes ponctuels avec une pluviométrie pouvant être localement importante», avertit toutefois le document.

Cet exercice de prévisions probabilistes consiste, à partir de l’observation des océans, de l’atmosphère et des glaces de mer, couplée à l’analyse des modèles climatiques, à envisager la probabilité de trois scénarios : proche, en dessous ou au-dessus des normales saisonnières. Les normales météo sont établies sur les trois dernières décennies, donc sur la période 1991-2020, déjà nettement marquée par les effets du réchauffement climatique d’origine humaine.