Certains l’avaient présentée comme la potentielle plus grande responsable du bond des températures mondiales observé en 2023 puis 2024. Des mois durant, les regards se sont focalisés sur la baisse des émissions des aérosols d’origine maritime - conséquence d’une réglementation adoptée en 2020 qui a réduit la teneur en soufre dans les fiouls marins de 3,5 % à 0,5 % - pour tenter d’expliquer la hausse du thermomètre. Or, il semble que la science soit en train de l’écarter. Alors que les
Interview
L’impact de la pollution maritime dans le réchauffement climatique est «fortement relativisé» par la science
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Envisagée comme une cause majeure de la hausse des températures en 2023 et 2024, la diminution des particules libérées par les navires n’a pas joué un rôle crucial. Pour le climatologue Christophe Cassou, une étude récente clarifie ce débat.
La baisse des émissions des aérosols d'origine maritime est observée pour réduire la teneur en soufre dans les fiouls marins. A Wismar (Allemagne), le 2 janvier. (Jens Buttner/DPA.AFP)
ParAnaïs Moran
Publié le 12/05/2025 à 16h13
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