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Températures : si le mois de juillet n’a pas été le plus chaud, l’année 2024 devrait battre un record

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Après treize mois de chaleur sans précédent, le mois dernier a marqué une pause dans la série. La température moyenne à la surface du globe est cependant restée très élevée, ce qui pourrait faire de cette année la plus chaude de l’histoire.
L'Amérique du Sud n'est pas épargnée par les vagues de chaleur, comme à São Paulo, au Brésil, touché en mars 2024. (Miguel Schincariol/AFP)
publié le 8 août 2024 à 9h00

Depuis plus d’un an, la planète nous avait habitués à des températures records. Jusqu’en juin, les treize derniers mois étaient tous montés sur la première marche du podium en termes de chaleur, comparé aux mêmes périodes des années passées. Mais juillet 2024 vient rompre de peu ce tragique enchaînement : il se classe deuxième, juste derrière juillet 2023. L’écart entre les deux est cependant ténu, à peine quatre centièmes de degrés.

Le mois qui vient de s’écouler est ainsi le deuxième dans l’histoire des relevés, selon le bulletin publié ce jeudi 8 août par l’observatoire européen du changement climatique Copernicus. La température moyenne à la surface du globe a été de 16,91 °C, soit seulement 0,04 °C de moins que le précédent record de juillet 2023. Et il est désormais «de plus en plus probable», selon l’organisme, que 2024 soit l’année la plus chaude jamais enregistrée. Depuis janvier, la température mondiale est déjà de 0,27 °C plus élevée que durant la même période en 2023, souligne Copernicus. Il faudrait une forte baisse pour la fin d’année pour que 2024 termine en dessous de l’année précédente. Or «cela s’est rarement produit» depuis le début des mesures météorologiques.

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