Le vent, la pluie, l’appel à faire des réserves et à se confiner. Un œil sur le ciel, l’autre sur les divers sites qui permettent de suivre, en direct, l’évolution des dépressions dans l’océan Indien. Ce dimanche 12 janvier, il y a à Mayotte comme un sentiment de déjà-vu. Près d’un mois jour pour jour après le passage du cyclone Chido qui a très largement détruit l’archipel et fait au moins 39 morts, le département français a essuyé le passage d’une nouvelle tempête tropicale, Dikeledi. Manuel Valls, le ministre des Outre-mer, a résumé les choses dans la soirée sur BFMTV : «Mayotte en a pris plein la gueule.»
Les premières pluies ont commencé dans la nuit et se sont intensifiées ce dimanche, à mesure que le cyclone Dikeledi, rétrogradé en forte tempête tropicale après avoir frappé le nord de Madagascar, se rapprochait des côtes mahoraises. Dans le centre et le nord de Mayotte, où le cyclone Chido avait fait d’importants dégâts il y a un mois, les habitants joints par Libération décrivent des précipitations plus intenses que d’ordinaire à cette saison, accom