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Décryptage

«Tous les ingrédients sont réunis pour une catastrophe imminente» : pourquoi la tempête Boris va-t-elle être dévastatrice sur une partie de l’Europe ?

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D’immenses inondations, voire des coulées de boues, des crues ou des glissements de terrain sont redoutés en Europe centrale ce week-end des 14 et 15 septembre, en raison d’une forte dépression qui restera bloquée au dessus du territoire pendant plusieurs jours.
Des pompiers montent des dispositifs anti-inondations à Prague, en République tchèque, ce vendredi 13 septembre. (David W Cerny/REUTERS)
publié le 13 septembre 2024 à 19h51
(mis à jour le 14 septembre 2024 à 8h39)

Jusqu’à 400 litres d’eau par mètre carré, des cultures entières menacées, des événements annulés en série… Plusieurs pays d’Europe centrale se préparent à faire face à leurs pires inondations depuis des décennies avec l’arrivée de la tempête Boris samedi 14 et dimanche 15 septembre. L’équivalent slovaque de Météo-France considère même ces précipitations comme plus importantes que celles qui avaient dévasté l’Europe centrale en 2013, pourtant considérées à l’époque comme inédites depuis des centaines d’années. La Pologne, la République tchèque, l’Autriche ou la Slovaquie sont déjà en état d’alerte. Libé fait le point sur ce phénomène météorologique, dans lequel le réchauffement climatique joue un rôle.

Comment la dépression Boris s’est-elle formée et pourquoi est-elle si redoutée ?

Derrière Boris se cache une forte dépression, c’est-à-dire une zone de basse pression atmosphérique. Ce phénomène météorologique – généralement synonyme de mauvais temps, de vents forts et de précipitations – est notamment associé à une imposante masse d’air froid en altitude, qui va l’alimenter durant plusieurs jours.