Le changement climatique dégrade déjà les conditions de vie des plus jeunes, alerte le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) ce mercredi. Selon le décompte de l’agence onusienne, 466 millions d’enfants vivent dans une région du monde où le nombre de journées extrêmement chaudes (supérieures à 35°C) est au moins deux fois supérieur à ce qu’il était il y a seulement soixante ans. Cela équivaut à un enfant sur cinq.
«Les journées d’été les plus chaudes nous paraissent aujourd’hui normales mais les chaleurs extrêmes augmentent et perturbent la santé, le bien-être et les habitudes quotidiennes des enfants», déclare dans un communiqué la directrice générale de l’Unicef, Catherine Russell.
L’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale particulièrement touchées
L’agence note que «c’est en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale que les enfants sont le plus exposés aux journées extrêmement chaudes et que les augmentations sont les plus importantes». Environ 40 % des enfants sont concernés pendant plus d’un tiers de l’année. Le Mali, le Niger, le Sénégal ou encore le Soudan et le Soudan du Sud sont parmi les pays les plus touchés, avec des températures qui dépassent les 35°C plus de la moitié de l’année. Au Soudan du Sud, par exemple, l’augmentation est claire : «Les enfants connaissent aujourd’hui une moyenne annuelle de 165 jours extrêm