«Cher Sultan Ahmed al-Jaber». La lettre, signée par des dizaines de communautés médico-sanitaires internationales et publiée ce mercredi 1er novembre, s’adresse directement au président de la COP 28. Pour la première fois dans l’histoire de ces négociations onusiennes sur le climat, qui se tiendront cette année à Dubaï, aux Emirats arabes unis, du 30 novembre au 12 décembre, une journée entière sera consacrée à la santé. L’initiative est certes saluée, plus que bienvenue après tant d’années, mais le risque que cet événement se transforme en rendez-vous manqué n’est pas bien loin, alors les professionnels du soin mettent fortement la pression. Cette 28e COP ne peut rester à l’état de coquille vide en matière médicale et doit être «une opportunité de choix pour aborder les conséquences directes du changement climatique sur le bien-être personnel et les systèmes de santé», écrivent dans cette tribune les organisations signataires, représentant 46,3 millions acteurs de la santé à travers le monde.
Cette interpellation du secteur sanitaire, véritable mise en garde un mois tout pile avant la COP, est aussi une manière de répondre, entre les lignes, aux premiers échos de presse qui ne présagent rien de bon. Car la future «déclaration ministérielle sur la santé et le climat», qui doit être prononcée dur