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Enigme

Vagues de chaleur marines de 2023 et 2024 : pas de signe d’un emballement climatique

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Une étude publiée ce mercredi 12 mars dans la revue «Nature» estime que de tels épisodes ultra intenses se produisent en moyenne tous les 500 ans. Et confirme la fiabilité des modèles utilisés par les scientifiques pour simuler la trajectoire du réchauffement.
Sur l'île de Gozo, à Malte, le 27 décembre 2024. (Michal Fludra/NurPhoto.AFP)
publié le 12 mars 2025 à 17h51

Une eau à 30°C en Méditerranée, des inondations monstres en Europe centrale, des ouragans dévastateurs aux Etats-Unis… Les années 2023 et 2024 ont été marquées par une longue liste de fléaux extrêmes frappant le globe quasi simultanément. De quoi illustrer un emballement climatique ? La question, cruciale, a abreuvé les discussions des scientifiques pendant de nombreux mois. Une de ces «anomalies» a particulièrement pris de court les chercheurs : la surchauffe des océans.

Le grand bleu a en effet subi des vagues de chaleur marines d’une rare violence et ce, à un rythme effréné ces deux dernières années. En moyenne entre avril 2023 et mars 2024, les températures de surface de l’océan ont été supérieures de 0,25 °C à celles du record précédent. «Ce saut des tempé