C’est une bonne nouvelle pour toutes les entreprises et les salariés dont les métiers se prêtent au télétravail. Si celui-ci est organisé de manière que les bureaux restent déserts une journée entière, de préférence accolée à un week-end durant lequel le site est aussi fermé, les économies d’énergie (chauffage, éclairage, climatisation, transports) peuvent atteindre 25 % à 35 % en hiver. Tels sont les premiers résultats d’une étude à paraître début novembre, et menée à la demande du gouvernement par l’Institut français pour la performance du bâtiment (IFPEB) et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Christophe Rodriguez, le directeur général de l’IFPEB, détaille ses conclusions à Libération.
En quoi votre étude est-elle inédite ?
Pendant cinq mois, l’hiver dernier, nous avons mesuré la consommation réelle d’énergie d’une centaine d’agents de l’administration. Des volontaires, travaillant sur dix sites répartis dans différents contextes (urbain, périurbain et rural) et zones climatiques (Paris, la Défense, Orléans, Angers, Valbonne…). Nous avons suivi leur consommation au bureau, à leur domicile (gaz et électricité) et lors de leur transport domicile-travail.
Nous avons aussi mené des enquêtes très qualitatives, dont les résultats