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Analyse

COP29 à Bakou : l’ONU adopte un texte pour encadrer le marché des crédits carbone

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Au premier jour du sommet climat qui se tient en Azerbaïdjan, les Etats ont surpris en trouvant un accord rapide sur ce sujet technique et controversé. «Libé» en décrypte les enjeux.
Mukhtar Babayev, ministre de l'Ecologie et des Ressources naturelles d'Azerbaïdjan et président de la COP29, s'exprime lors de l'ouverture de la conférence des Nations unies sur le changement climatique à Bakou, le 11 novembre 2024. (Maxim Shemetov/REUTERS)
publié le 12 novembre 2024 à 15h22

Les rumeurs laissaient entendre que la présidence azerbaïdjanaise voulait marquer le coup dès l’ouverture de la 29e conférence des Nations unies sur le climat (COP29). Histoire de montrer ses bonnes intentions et sa volonté de faire de cette édition, axée sur les financements climatiques, un sommet mondial réussi. Lundi 11 novembre, à Bakou, au premier jour des discussions qui doivent durer deux semaines, les négociateurs ont adopté de nouvelles règles pour mieux encadrer le controversé «marché du carbone», administré dans le cadre des Nations unies par l’article 6 de l’accord de Paris de 2015. Ce système, qui permet de générer des crédits carbone (unité équivalente à une tonne de CO2 évitée ou séquestrée) en contrepartie du financement de projets permettant de réduire ou d’absorber les émissions de tonnes de dioxyde de carbone, est pointé du doigt depuis plusieurs années pour s’être développé sans garde-fous ni normes communes. Plusieurs enquêtes journalistiques et articles scientifiques ont mis en lumière, aux quatre coins du