Les débuts, balbutiants, témoignent de la nouveauté de l’exercice. Il est 19 heures ce 23 novembre, lorsque la mairie du Petit-Quevilly (Seine-Maritime) rouvre ses portes pour accueillir la quinzaine de participants de la toute première convention citoyenne municipale. Formée en mars, l’assemblée a pour mission d’apporter des propositions sur la transition écologique de la commune. «C’était une promesse de campagne [de 2020]. On voulait permettre aux citoyens de plus s’impliquer, et la thématique du développement durable est venue naturellement», rapporte ce jour-là l’adjointe à la démocratie participative, Muriel Toscani. A l’intérieur d’une grande salle éclairée au néon, trois tables placées au centre. La réunion démarre une fois tout le monde équitablement réparti.
Environnement
«Bienvenue, accueille Muriel Toscani, rompant l’ambiance timide. Aujourd’hui, on abordera la mobilité et l’urbanisme.» Dans le fond, un homme lève le doigt pour demander que les thèmes soient envoyés en amont la prochaine fois, «pour qu’on puisse s’y préparer». Sa voisine souhaite, elle, que la mairie fasse appel à des intervenants extérieurs : «Je ne suis pas spécialiste de l’environnement et j’aimerais être mieux informée.» «Je le note», leur répond l’adjointe. Après une courte présentation des actions municipales déjà engagées sur les deux sujets, les groupes ont été invités à réfléchir ensemble à des idées. Végétaliser, développer le réseau de bus et de tramways, amé