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Décryptage

Cyclone Chido à Mayotte : délais administratifs, action du préfet… Tout savoir sur l’«état de calamité»

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L’archipel de l’océan Indien, dévasté par la tempête, a été placé en «état de calamité naturelle exceptionnelle» par le gouvernement mercredi soir. Ce dispositif, activé pour la première fois en France, permet d’alléger les contraintes administratives afin d’accélérer la gestion de crise.
Une jeune fille marche dans le bidonville de Kawéni, en périphérie de Mamoudzou, jeudi 19 décembre 2024. (Adrienne Surprenant/AP)
publié le 19 décembre 2024 à 19h56

Devant l’ampleur de la dévastation à Mayotte après le passage du cyclone Chido, le ministère des Outre-mer a annoncé mercredi 18 décembre dans la soirée l’activation de «l’état de calamité naturelle exceptionnelle» dans l’archipel. Le bilan actuel, qui fait état de 31 morts et quelque 1 400 blessés officiellement recensés, risque encore de grimper. Les réserves en eau et en nourriture manquent, les habitations précaires ont été réduites à néant, encombrant les collines de milliers de débris, tandis que les réseaux électriques, téléphoniques et informatiques sont toujours défaillants.

«Face à cette situation exceptionnelle, des moyens exceptionnels doivent être déployés pour rétablir rapidement les services vitaux et mettre en place un plan de reconstruction durable pour Mayotte», a déclaré le ministre des Outre-mer démissionnaire François-Noël Buffet dans un communiqué. L’instauration de l’état de calamité, qui doit «permettre une gestion plus rapide et efficace de la crise et faciliter