Elles sont devenues un symbole de la convergence des luttes écologistes. Dans quelques années, les verra-t-on aussi comme le point de départ d’une nouvelle révolution ? Les «bassines», ces réserves d’eau des Deux-Sèvres très controversées, sont a minima le synonyme d’un accaparement de l’eau au profit d’un modèle agricole obsolète. En 2021, des centaines de personnes débarquent sur un champ de cailloux pour mettre à l’arrêt des machines qui commencent à creuser. Deux manifestations ont encore lieu au cours de l’année suivante puis, en 2022, des manifestants marchent sur un second chantier de stockage d’eau, à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), malgré une interdiction préfectorale. L’action relève carrément de «l’éco-terrorisme» selon Gérald Darmanin.
Cinq mois plus tard, le 25 mars, ils sont encore plus nombreux à converger au même endroit, pour une manifestation là encore interdite. Lors d’une nouvelle manifestation, des militants sont gravement blessés,