Menu
Libération
Energies fossiles

Des victimes de la crise climatique attaquent TotalEnergies en justice à Paris pour «homicide involontaire»

Article réservé aux abonnés
A trois jours de l’assemblée générale de l’entreprise, huit personnes de sept nationalités et trois associations portent plainte ce mardi 21 mai contre l’entreprise devant le tribunal judiciaire de Paris. Elles pointent la responsabilité directe des dirigeants et des principaux actionnaires.
Ce mardi 21 mai, huit personnes de sept nationalités différentes, accompagnées par trois associations, ont déposé une plainte contre TotalEnergies. (Jonas Roosens/Belga. AFP)
publié le 21 mai 2024 à 11h00
(mis à jour le 21 mai 2024 à 15h44)

A trois jours de l’assemblée générale de TotalEnergies qui, comme l’an dernier, devrait être perturbée par les organisations militantes écologistes, la multinationale se trouve, une fois de plus, attaquée sur le front judiciaire. Ce mardi 21 mai, huit personnes de sept nationalités différentes, accompagnées par trois associations (les Françaises Bloom et Alliance santé planétaire, et la Mexicaine Nuestros derechos al futuro y medio ambiente sano), ont déposé une plainte contre elle pour «mise en danger de la vie d’autrui», «homicide involontaire», «abstention de combattre un sinistre» et «atteinte à la biodiversité» devant le tribunal judiciaire de Paris.

Dans ce document consulté par Libération, elles accusent les «dirigeants, le conseil d’administration» mais aussi «les principaux actionnaires» du géant pétrogazier d’avoir «contribué au changement climatique», en prenant des «décisions passées dont ils savaient consciemment qu’elles provoqueraient des pertes humaines et des dommages environnementaux considérables». Actionnaires qui seront amenés à voter, lors de c