A trois jours de l’assemblée générale de TotalEnergies qui, comme l’an dernier, devrait être perturbée par les organisations militantes écologistes, la multinationale se trouve, une fois de plus, attaquée sur le front judiciaire. Ce mardi 21 mai, huit personnes de sept nationalités différentes, accompagnées par trois associations (les Françaises Bloom et Alliance santé planétaire, et la Mexicaine Nuestros derechos al futuro y medio ambiente sano), ont déposé une plainte contre elle pour «mise en danger de la vie d’autrui», «homicide involontaire», «abstention de combattre un sinistre» et «atteinte à la biodiversité» devant le tribunal judiciaire de Paris.
Dans ce document consulté par Libération, elles accusent les «dirigeants, le conseil d’administration» mais aussi «les principaux actionnaires» du géant pétrogazier d’avoir «contribué au changement climatique», en prenant des «décisions passées dont ils savaient consciemment qu’elles provoqueraient des pertes humaines et des dommages environnementaux considérables». Actionnaires qui seront amenés à voter, lors de c