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Justice

Déviation controversée de la RD86 : en Ardèche, l’imbroglio de l’écharpe tricolore de l’élue écolo Maud Grard

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La conseillère régionale Les Ecologistes avait été accusée de «port illégal» de l’étoffe réservée à certains élus. Mardi 7 octobre, le tribunal de Privas a abandonné les poursuites à son encontre, tandis que le chantier contesté se poursuit à l’ouest de Valence.

Maud Grard, conseillère régionale d'opposition Les Ecologistes, lors d'une mobilisation contre le chantier de la RD86 à Saint-Péray (Ardèche), le 10 juin 2023. (Nicolas Guyonnet/Hans Lucas)
ParMaïté Darnault
correspondante à Lyon
Publié le 08/10/2025 à 18h21

Pas de victime, pas de partie civile et même plus de délit : mardi 7 octobre, le tribunal judiciaire de Privas (Ardèche) a décidé d’annuler, lors d’une audience éclair, la procédure à l’encontre de la conseillère régionale Les Ecologistes Maud Grard. Opposée au chantier de la route départementale 86 (RD86) à Saint-Péray, à l’origine destiné à boucler le périphérique de Valence avec l’A7, l’élue avait fait l’objet, le 5 novembre 2024, d’un signalement au procureur pour «port illégal de l’écharpe tricolore». Cette infraction peut être punie jusqu’à un an de prison et 15 000 euros d’amende.

C’est Jacques Dubay, le président divers droite de la communauté de communes Rhône-Crussol (le maître d’œuvre des travaux) qui avait alerté la justice, au titre de l’article 40 du code de procédure pénale, après avoir constaté la présence de Maud Grard, le 16 octobre 2024, sur le terrain