Dans une décision rendue lundi, le Conseil d’Etat «ordonne» au gouvernement de revoir sous six mois les règles fixées en 2019 sur l’épandage des pesticides en agriculture afin qu’elles soient plus protectrices pour les riverains et les personnes travaillant à proximité de ces zones. Il estime notamment que «les distances minimales d’épandage des produits dont la toxicité n’est que suspectée, qui ont été fixées à 5 mètres pour les cultures basses comme les légumes ou les céréales, sont insuffisantes», tout comme les conditions d’élaboration des chartes d’engagements d’utilisation, censées informer les populations et grâce auxquelles il est aussi possible de déroger aux distances initiales. Entretien avec François Veillerette, porte-parole de l’association Générations futures.
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Comment réagissez-vous à cette décision du Conseil d’Etat ?
C’est une deuxième victoire ! En 2017, les associations ont mené une première action juridique contre le texte initial au motif qu’il assurait une protection insuffisante de la ressource en eau et des riverains de zones traitées. Il n’existait aucune distance minimale à