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Bilan

En Arabie Saoudite, comment la «petite COP» sur la désertification est devenue grande

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Le sommet onusien sur l’aridification s’est achevé ce samedi 14 décembre sans adopter de texte contraignant sur la sécheresse. Néanmoins, un groupe d’experts a été pérennisé et cet événement a gagné en visibilité.
La rivière Lentilla, à Escaro dans les Pyrénées-Orientales, en mars 2023. (Georges Bartoli/Libération)
publié le 14 décembre 2024 à 13h58

Fin des prolongations pour le dernier sommet pour la planète de 2024. Après la COP «biodiversité» de Cali (Colombie) fin octobre, la COP «climat» de Bakou (Azerbaïdjan) en novembre, la 16e COP dédiée à la «désertification» vient de se clore à Riyad (Arabie Saoudite) tôt ce samedi 14 décembre, au terme d’une nuit de négociations supplémentaire.

Ce rendez-vous organisé par la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) n’était pas à prendre à la légère puisque 40 % des terres sont actuellement dégradées et que ce phénomène gagne 100 millions d’hectares chaque année, avec des conséquences directes sur la sécurité alimentaire, les ressources en eau et les moyens de subsistance de milliards de personnes.

Le sommet onusien, commencé le 2 décembre, était essentiellement une COP de «mise en œuvre», deux ans après que la communauté internationale s’est engagée à restaurer un milliard