
Dans l'œil de Libé
EN IMAGES - A bord de «l’Atalante», le navire qui ausculte la pollution plastique en Méditerranée
Par
Juliette Pavy
Hors Format
publié le 17 avril 2025 à 9h45
Les scientifiques estiment que 229 000 tonnes de déchets plastiques finissent chaque année dans la Méditerranée, ce qui en fait l'une des mers les plus polluées au monde. Ici Christophe Vaillant, aide-cuisinier, après son service.
Juliette Pavy/Hors Format«L’Atalante» est un navire scientifique de 85 mètres, appartenant à la flotte océanographique française gérée par l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer). Trente scientifiques et vingt-sept membres de l’équipage passent treize jours à bord en Méditerranée, sans escale pour la mission Moose GE 2024 (Mediterranean ocean observing system for the environment - Grande Echelle).
Juliette Pavy/Hors FormatAurore Molé, ingénieure d’étude au CNRS, vient d’enfiler sa combinaison de survie à la suite du briefing de sécurité. C’est une étape obligatoire pour chaque membre de l’équipage afin de savoir comment réagir en cas de situation d’urgence.
Juliette Pavy/Hors FormatLes scientifiques collectent des échantillons d’eau de mer qui sont ensuite envoyés à divers laboratoires en France, en fonction des analyses à réaliser. Certains laboratoires se concentrent sur l’étude des métaux lourds, d’autres sur la salinité ou d’autres paramètres spécifiques. A chaque mission, la quantité de données recueillies est considérable, représentant plusieurs années de travail pour les chercheurs qui devront ensuite les traiter et les analyser.
Juliette Pavy/Hors FormatLes antennes radars du navire, en fonctionnement durant la nuit, assurent une surveillance continue de l’environnement maritime. Elles permettent non seulement de détecter et de suivre les objets à proximité du bateau, mais aussi de garantir sa visibilité auprès des autres navires.
Juliette Pavy/Hors FormatLaure Chirurgien, ingénieure en instrumentation et technique expérimentale à l’Institut méditerranéen d’océanologie.
Juliette Pavy/Hors FormatPaco Arango, étudiant ingénieur en océanographie et hydrographie.
Juliette Pavy/Hors FormatUn filet à plancton équipé de trois maillages différents : il permet de récolter du zooplancton depuis la surface de l’eau jusqu’à 200 mètres de profondeur. Ces échantillons seront ensuite analysés par des méthodes d’imagerie et de nouvelles méthodes en génomique (analyse de l’ADN environnemental). Pour assurer leur identification et garantir une traçabilité, ils sont répertoriés dans une base de donnée accessible à tous. A bord, les chercheurs utilisent un planctoscope, un scanner adapté aux micro-organismes.
Juliette Pavy/Hors FormatManon Muret, marin de la compagnie Génavir, qui collabore régulièrement avec la flotte de l’Ifremer, est responsable de la mise à l’eau de la rosette. L’utilisation d’une grande perche appelée gaffe permet de maintenir la rosette en position verticale lorsqu’il y a beaucoup de vent. Les scientifiques prévoient également du matériel de rechange en cas de casse due aux tempêtes ou à d’autres facteurs.
Juliette Pavy/Hors FormatA bord, la plupart des scientifiques n’ont pris aucun jour de repos, c’est du sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
Juliette Pavy/Hors Format«Chaque jour, je photographie à travers ce cadre de métal, le bleu, l’horizon, le silence après la vague, la trace d’écume qui s’efface.» «Beneath the Surface» de Juliette Pavy est exposé aux Sony World Photography Awards à Londres, Somerset House, jusqu'au 5 mai. 
Juliette Pavy/Hors Format